trichonymphe

Habitant du fond de la rivière que l'on rencontre très fréquemment dans nos cours d'eau, la larve de trichoptére... normal étant donné la densité de la population adulte.


Ici un spécimen de la Touques sans fourreau.
Elle se cache sous les pierres mais n'est pas une larve fouisseuse et il me semble, se maintient en partie par des crochets situés au bout de l'abdomen pour lutter ponctuellement contre le courant.

Je suis donc parti de l'observation de ces larves pour monter une nymphe à caractère assez imitatif en essayant malgré tout de ne pas produire quelque chose de trop statique et donc peu pêchant.
L'essai de la saison dernière m'a conduit à un montage sur hameçon de 14 et sur une teinte globalement plus claire que le modèle...je ne sais pas pourquoi mais il aura été plus pêchant que celui plus proche de la réalité.



le montage est un peu long et j'ai hésité à simplifié mais cela permet en fait d'avoir dans sa boite une catégorie de nymphe plus imitative et une plus incitative et de trouver (peut être...) la parade en cas de manque de succès avec l'une ou l'autre.


un hameçon type kamasan B401, du leste composé de fil de substitut de plomb fin et d'un plomb à pincer ( ici le 0.12g soit environ 2.5mm de diamètre ), fil de cuivre ou laiton médium, fil de montage 6/0 marron clair, polyfloss tan, fibres de queue de faisan et dubbing de lièvre ton chocolat, vernis et tout le matos habituel.

Avant de le placer dans l'étau, légèrement tordre la tige de l'hameçon pour donner du galbe à l'imitation et maintenir la pointe dégagée à peu près au premier tiers de la longueur...


pincer alors le plomb à l'endroit de la cassure produite et appliquer une couche de vernis qui lui donnera un meilleur aspect et aidera à le maintenir en place...


compléter le lestage par deux passages de fil de plomb en évoquant la silhouette de l'abdomen de la mouche.
Evidemment, pour une imitation plus légère, on zappe cette étape...


débuter l'enroulement de fil de montage derrière le plomb en allant vers la courbure et en descendant assez bas pour donner un aspect incurvé à l'imitation... 


fixer 6 fibres de queue de faisan par leur extrémité la plus fine en prenant soin de les maintenir bien au dessus de l'hameçon et en réglant la longueur pour que dépasse juste un ou deux millimètre.
L'idée est ici de simuler les crochets anaux de la larve...


remonter le fil en maintenant les fibres bien au dessus du corps et de façon à ce qu'elles se positionnent les unes à côté des autres arrivé derrière le plomb...


fixer le fil de cuivre en redescendant vers la courbure...


puis l'extrémité du polyfloss...


former alors l'abdomen par enroulements du polyfloss...


appliquer une couche de vernis puis cercler avec le fil de cuivre.
Le polyfloss prend un aspect translucide quand on le vernis qui le rend je trouve très réaliste.
Bloquer le fil de cuivre par trois demies clés et vernir à nouveau.
La partie arrière de l'imitation est terminée...


maintenir le fil de montage en partant de l'oeillet et former une boucle à dubbing...


twister une mèche de dubbing bien fine et régulière en nettoyant un peu à l'aide d'un ciseau pour éviter d'obtenir un résultat complètement hirsute une fois enroulé...


enrouler la mèche pour obtenir un diamètre égal à celui du plomb et la bloquer par quelques tours de fil...


après avoir déposé à nouveau une goutte de vernis sur le plomb, prendre les trois fibres de faisan les mieux placées pour les maintenir à droite de l'imitation en les passant sur le dessus du plomb et les bloquer...


et répéter l'opération à gauche, bloquer...


rabattre les "pattes" vers l'arrière en les maintenant toujours de chaque côté de la tête et les bloquer en réalisant celle ci...



noeud final, goutte de vernis sur la tête et éventuellement sur les fibres de faisan rabattues sur le plomb ce qui les rendra plus résistantes aux petites dents acérées des innombrables truites que l'on va prendre avec cette nymphe ! 


tailler les pattes à la longueur voulue...

vue du dessus


deux lestages différents qui influencent un peu la silhouette par un léger embonpoint dû aux enroulements de plomb inexistant dans la plus légère.
J'ai de plus remplacé le fil de cuivre par du laiton pour les différencier facilement dans la boite...


ce qui d'ailleurs influence aussi légèrement la tonalité du polyfloss... étrange !






















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